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jeudi, mai 2, 2024
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Glenn Gould, un génie qui n’a pas son pareil

Pianiste, choriste, organiste et chef de chœur, Glenn Gould est un artiste étonnant. Il doit sa carrière musicale à sa mère. Le public voit en lui un musicien hors du commun qui envoute à travers son style singulier.

Un génie excentrique

Glenn Gould affirme croire en « le Dieu de Jean-Sébastien Bach ». Il possède un avis bien tranché sur les grands artistes de l’époque. Il répugne les styles de Chopin, Liszt et Rachmaninov. Il affectionne les œuvres de Furtwängler et qualifie Toscanini de photocopieur. Il pense que Mozart est mort trop tard.

Le jeune homme déteste la foule qu’il qualifie de « une force du mal », au même titre que les concours. Il pense que « jouer sur scène est immoral ». Pourtant, il joue sur scène. Le public ne tarde pas à remarquer ses curieuses habitudes. L’artiste chantonne en jouant, croise les jambes, tape du pied et bouge les bras.

Lors de son premier enregistrement et sous une journée ensoleillée, il arrive camouflé d’un manteau, de gants, d’une casquette et d’une écharpe. Avant de jouer, l’artiste immerge ses avant-bras dans l’eau chaude 20 minutes.

Le drôle de personnage a porté plainte contre un technicien Steinway qui a posé une main sur son épaule. À cause de cet incident, il est interdit de lui serrer la main, voire d’entamer le moindre contact physique. De peur de contracter un microbe, le pianiste raccroche au téléphone s’il entend son interlocuteur tousser.

Son docteur lui trouve un caillot dans le cerveau qui paralyse son côté gauche. Glenn Gould meurt le 4 octobre 1982.

Une carrière courte qui restera dans les mémoires

Selon son père, il vouait une passion pour le piano dès son plus jeune âge. Son objectif est de créer un art que tout le monde sera forcé d’accepter. En 1955, il signe un contrat d’exclusivité avec le chef du département de la Columbia. Les « Variations Goldberg de Bach » constituent son premier enregistrement. C’est ainsi que sa carrière musicale décolle aux États-Unis.

En 1957, il effectue une tournée en Russie. À Moscou, son concert attire toute une foule, dont : Heinrich Neuhaus et Svitoslav Richter.

En avril 1964, il retourne à Los Angeles pour donner un concert au Théâtre Wilshire. Il s’agit de sa dernière apparition publique. Il se consacre aux enregistrements de disques et d’émissions de radio jusqu’à sa mort.

 

 

 

 

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