L’hymne à la joie est une mélodie composée par le musicien allemand Ludwig van Beethoven en 1823. C’est le mouvement final d’une symphonie en ré mineur qui en compte quatre. Elle est considérée comme un chef d’oeuvre universel de la création musicale. Beethoven s’inspire d’un poème de l’écrivain allemand Frédéric Schiller, qui vante une vision fraternelle et idéale de l’humanité. L’hymne à la joie est devenu l’hymne officiel de l’Union européenne au XXe siècle.
Une symphonie humaine
L’hymne à la joie, appelé aussi Ode à la joie – An die Freude en allemand – est, au départ un poème de Frederich von Schiller, un des grands noms de la littérature allemande de la fin du XVIIIe siècle. À la fois dramaturge et philosophe, il a aussi rédigé des traités sur l’esthétisme. Il est considéré comme l’un des inspirateurs du mouvement romantique. Toute sa vie, il est porté par un idéal de paix et fraternité entre les peuples, qu’il évoque dans l’Ode à la joie. Le poème est dédié à la gloire d’une fraternité humaine, qui transcende toutes les barrières culturelles et linguistiques, quelles que soient les différences. On saisit la force de son idéal dans cet extrait :
L’homme est pour tout homme un frère
Que tous les êtres s’enlacent
un baiser au monde entier
Très admiré par le compositeur allemand Ludwig van Beethoven, ce dernier rêve de mettre ce poème en musique et y parvient au siècle suivant, quelques années plus tard.
Musique universelle
L’hymne à la joie marque la fin de la neuvième symphonie de Beethoven. Il clôt la 9e symphonie, la plus célèbre du compositeur. Beethoven a porté toute sa vie ce projet. Elle est devenue un des airs les plus populaires de musique classique d’Europe. Créée à Vienne en mai 1824, elle a révolutionné le genre. L’introduction d’un choeur pour le dernier mouvement est osée pour l’époque. Puissante, simple, facile à chanter, elle est aussi remarquable par sa longueur. Ludwig van Beethoveen a modifié sans cesse sa partition. Il s’est inspiré de marches militaires.
Symbole européen de fraternité
Adopté par le Conseil de l’Europe en 1972, puis officiellement par l’Union européenne en 1985, l’Hymne à la Joie est joué en introduction des cérémonies et rencontres européennes. Le morceau dure 2 mn et 15 secondes. Le tempo recommandé diffère de la version initiale. L’absence de paroles rend hommage au multilinguisme de l’Union. L’hymne européen ne veut en aucun cas remplacer les hymnes nationaux et parie sur la musique comme langage universel.
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L’Ode à la joie : Une symphonie universelle célébrant la fraternité
Introduction
L’Ode à la joie, également connue sous le nom d’Hymne à la joie ou « An die Freude » en allemand, est une composition musicale emblématique du musicien allemand Ludwig van Beethoven. Cette mélodie a été créée en 1823 en tant que mouvement final de sa symphonie en ré mineur. Considérée comme un chef-d’œuvre universel de la création musicale, elle est devenue l’hymne officiel de l’Union européenne au XXe siècle.
Une symphonie humaine transcendante
L’Ode à la joie tire son origine d’un poème écrit par l’écrivain allemand Friedrich Schiller à la fin du XVIIIe siècle. Schiller, à la fois dramaturge et philosophe, était un fervent défenseur de la paix et de la fraternité entre les peuples. Son poème célèbre la gloire d’une fraternité humaine qui dépasse les barrières culturelles et linguistiques. L’extrait suivant illustre la puissance de cet idéal :
« L’homme est pour tout homme un frère
Que tous les êtres s’enlacent
Un baiser au monde entier »
Ce poème a profondément inspiré Ludwig van Beethoven, qui a nourri le rêve de mettre cette ode en musique. Il concrétisa son ambition quelques années plus tard.
La musique universelle de Beethoven
L’Ode à la joie trouve sa place en tant que conclusion de la neuvième symphonie de Beethoven, considérée comme l’une de ses œuvres les plus célèbres. Beethoven a consacré une grande partie de sa vie à ce projet. La symphonie a été créée à Vienne en mai 1824 et a révolutionné le genre musical de l’époque. L’introduction d’un chœur dans le dernier mouvement a été une audace remarquable. Sa puissance, sa simplicité et sa facilité à être chantée en font un morceau mémorable. Beethoven s’est inspiré des marches militaires pour façonner cette symphonie unique.
Un symbole de fraternité européenne
En 1972, l’Ode à la joie a été adoptée par le Conseil de l’Europe, puis officiellement par l’Union européenne en 1985, devenant ainsi l’hymne des cérémonies et rencontres européennes. Sa durée de 2 minutes et 15 secondes, ainsi que son tempo recommandé, diffèrent légèrement de la version originale. L’absence de paroles spécifiques rend hommage à la diversité linguistique de l’Union européenne. Il est important de souligner que cet hymne européen ne vise en aucun cas à remplacer les hymnes nationaux, mais plutôt à promouvoir la musique comme un langage universel symbolisant la fraternité entre les peuples.
Influence culturelle et impact durable
L’Ode à la joie de Beethoven continue d’exercer une influence culturelle considérable à travers le monde. Sa mélodie puissante et son message intemporel résonnent dans les cœurs et les esprits de ceux qui l’écoutent. Elle inspire des sentiments de solidarité, d’espoir et de joie, transcendant les différences et unissant les individus au-delà des frontières géographiques et culturelles.
Conclusion
L’Ode à la joie de Beethoven est bien plus qu’une simple composition musicale. C’est un véritable symbole de l’aspiration humaine à la paix, à la fraternité et à l’unité. Cette symphonie universelle dépasse les limites du temps et de l’espace, rappelant à chacun la valeur de la solidarité et de la coopération. L’Ode à la joie continue de résonner comme une hymne à l’espoir et à la joie, inspirant les générations à venir à embrasser un idéal de fraternité et d’harmonie universelle.